© Muzeum Pałacu Króla Jana III w Wilanowie
   |   05.02.2007

Le jardin paysager anglo-chinois

Le jardin paysager de style anglo-chinois se trouve dans la partie sud du parc de Wilanów. Le promeneur y accède en quittant la roseraie ou bien par la terrasse haute du jardin baroque en se dirigeant vers le sud. Cet endroit pittoresque a été créé vers 1784 à la demande d'Izabella Lubomirska d'après le projet de Szymon Bogumił Zug, sur l'emplacement de l'ancienne métairie du roi Jean Sobieski. Ce qui le distingue des autres parties du parc, ce sont ses formes irrégulières, ses chemins sinueux qui longent l'étang et la richesse de sa végétation. C'est là que se trouve le Mont Bacchus, planté de vigne sous le règne de Jean III Sobieski. Au sommet s'élevait la statue de Bacchus, dieu du vin, aujourd'hui remplacée par une figure de la Victoire.

Sur les vastes clairières de la partie sud du parc poussent les arbres les plus anciens : de majestueux chênes deux fois centenaires et d'autres espèces plus exotiques, telles que le katsura (Cercidiphyllum japonicum), le catalpa (Catalpa sp.), le gingko (Ginkgo biloba), le tulipier américain (Lirodendron tulipifera) et le févier (Gleditsia triacanthos).


En nous dirigeant plus loin vers le sud, nous arrivons sur les bords du ruisseau de Służewiec où s'élèvent de somptueux ormes, des aulnes noirs, des tilleuls et de curieux chênes des marais. En traversant le petit pont qui enjambe le ruisseau, nous arrivons à l'ancienne métairie de Stanislas Kostka Potocki. La maison du sous-staroste et la façade de style néogothique de l'étable clôturent le parc du côté sud. En suivant le cours du ruisseau vers l'est, nous découvrons une cascade bruissante et, plus loin, le débouché du ruisseau dans le Lac de Wilanów.

L'étang, qui existait déjà au temps du roi Jean Sobieski et avait probablement à cette époque une fonction pratique, constitue l'un des éléments les plus anciens de cette partie du parc. Il constitue aujourd'hui un endroit où les promeneurs aiment à se reposer, surtout quand y fleurissent les merveilleux nymphéas, appelés couramment « lys d'eau ».